Audrey Lahaye

Visite du Centre de Radiothérapie de Seine-et-Marne

Il a deux semaines, j’ai eu le plaisir d’être conviée par une médecin oncologue, à visiter le Centre de radiothérapie installé à côté de l’hôpital de Melun.

En activité depuis 2001, le CRSM accueille chaque année plus de 1 000 patients. Son équipe, de taille humaine, propose un accompagnement attentif et bienveillant tout au long du parcours de soin.

Au CRSM, les cancers sont traités grâce à la radiothérapie, un traitement local par rayonnement qui bloque la capacité des cellules cancéreuses à se multiplier. Elle peut être utilisée seule ou en complément d’une chirurgie ou d’une chimiothérapie.

La Docteure m’a permis de découvrir les machines de pointe dont dispose le centre. Les installations permettent la prise en charge des cancers quelle que soit leur localisation : sein, prostate, sphère gynécologique, poumon, cerveau, sphère ORL, système digestif, rectum…

Si l’accueil a été aussi chaleureux, c’est que le besoin d’accompagnement sexothérapeutique est bien réel quand il s’agit d’oncologie. La maladie, comme les traitements  – qu’ils soient chirurgicaux, médicamenteux ou par rayonnement – ont un impact, parfois temporaire, parfois durable, sur la santé sexuelle des patient.e.s.

J’ai pu constater à quel point l’écoute et la bienveillance sont au cœur de la prise en charge proposée par les équipes du CRSM. Mais, quand il s’agit de sexualité ou de vie intime, il n’est pas toujours évident, ni pour les patient.e.s, ni pour les soignant.e.s, d’ouvrir la conversation et d’aborder certaines questions.

C’est précisément là que la sexothérapie trouve toute sa place en oncologie. Il s’agit pour moi d’offrir un espace d’expression et d’écoute sécurisant pour déposer craintes, douleurs, ressentiments mais aussi envies, questionnements et ses espoirs… tout cela a sa place dans l’adversité de la maladie.

La sexothérapie regorge d’outils pour permettre à chacun.e de conserver une vie intime et affective  réinventée, adaptée et, malgré tout satisfaisante.

Parfois, il faut faire le deuil de ce qui a été. Mais parfois aussi, la maladie ouvre la voie à d’autres ressources, à une autre forme de lien, d’intimité, de sexualité.

Merci au médecin et à toute l’équipe présente ce jour-là pour leur accueil. Ces échanges ouvrent des ponts essentiels entre les soins médicaux et le soin de l’intime. Car après tout, prendre soin de la santé sexuelle, c’est aussi prendre soin de la santé global ! 😊

Je vous invite à découvrir le site Internet du centre: https://www.crsm.fr/

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